Un ancien combattant apprécie l’aide d’INCA qui lui permet de cultiver
son amour de la lecture – Raymond Pollock
Ancien combattant de 92 ans, Raymond Pollock coule des
jeux heureux à Grande Prairie, en Alberta. Il
avait 14 ans lorsque la Deuxième Guerre mondiale a débuté. C’était en 1939, et
il était trop jeune pour s’enrôler, mais c’est exactement ce qu’il a fait lorsqu’il
a atteint la majorité en 1943. Au cours des deux prochaines années, M. Pollock
ira se battre outre-mer pour le Roi, son pays et les Forces armées canadiennes.
À la fin de la guerre en 1945, il retourne chez lui en
Alberta. Il s’adonne à l’agriculture pendant quelques années avant de rejoindre
son père au magasin familial. M. Pollock travaille ensuite comme
représentant commercial pour une agence d’assurance puis pour Aliments Kraft. Il
demeure chez Kraft jusqu’à sa retraite. En cours de route, M. Pollock se mariera et
aura deux enfants. Sa petite-fille, Dayleen, le visite souvent et l’aide à
accomplir ses tâches domestiques. « Je suis très chanceux d’avoir une petite-fille », se réjouit-il.
Lorsque sa vision a commencé à décliner à l’âge de quatre-vingt
ans, M. Pollock savait qu’il avait besoin d’aide. En 2011, il s’est adressé
à INCA pour obtenir de l’assistance. Il y a trouvé du personnel prêt à redoubler
d’efforts pour l’aider et le guider en tenant compte de l’évolution de ses
besoins. « J’ai
reçu un traitement hors pair », s’exclame M. Pollock lorsqu’il décrit son expérience avec INCA.
M. Pollock
souffre de dégénérescence maculaire. Il a reçu son diagnostic il y a environ
huit ans. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) survient lorsque la macula,
une petite portion de la rétine, commence à se détériorer. La maladie diminue
la capacité de voir les détails, et, à mesure qu’elle progresse, elle entraîne
souvent des zones vides dans le champ visuel central.
Lynette
Vetsch, coordonnatrice des Services de soutien à la clientèle d’INCA à Grande Prairie, n’a que des commentaires
élogieux à l’égard de M. Pollock.
« C’est
un homme incroyable », déclare-t-elle, « une
belle âme. » Mme Vetsch
se souvient de leur première rencontre chez lui. Il a pris la peine de
s’asseoir avec elle dans son salon. « Il savait que j’étais nouvelle, explique-t-elle.
« Il voulait me mettre à l’aise moi aussi. »
La
DMLA n’entraîne pas une perte totale de vision, mais plutôt une diminution du
champ visuel central. La personne atteinte peut être incapable de conduire, de
voir les visages, ou d’accomplir des tâches domestiques. « Je me
suis fait un devoir de me rendre chez lui », soutient Mme Vetsch.
« Il est difficile de se déplacer dans la collectivité,
surtout pour les aînés. »
Lorsque la vision de M. Pollock s’est détériorée
au point où il lui était difficile de lire, le personnel du bureau de Grande
Prairie avait différentes formules à lui proposer pour qu’il puisse de nouveau
s’adonner à son passe-temps favori.
« J’ai un de ces
appareils pour lire le journal », explique M. Pollock au sujet de sa télévision
en circuit fermé (TVCF).
INCA a été en mesure de fournir diverses technologies,
aussi bien une TVCF qu’une montre parlante, à M. Pollock pour lui faciliter la vie. Il
aime aussi son lecteur DAISY (Digital Accessible
Information System), qui lui permet de recevoir des livres audio du CAÉB (Centre
d’accès équitable aux bibliothèques) et de cultiver son amour de la lecture. Ce
ne sont là que certains des nombreux services qu’INCA offre aux anciens
combattants. Comme ils ont servi notre pays, c’est un privilège de les servir à
notre tour au moment où ils vivent une perte de vision.